jeudi 9 février 2012

Les législatives Nord-catalane offrent lors de chaque échéance un spectacle politique des plus lamentables à l'inverse mesure d'ailleurs, du consternant vide sidéral qui tient lieu de mandat dans l'intervalle.
Souvenez-vous : en 2007, c'est la 4e circonscription qui anima le désopilant barnum ! Le député sortant, Henri Sicre, qui de l'avis général n'avait pourtant pas démérité, a été prié, contre son gré, de faire valoir ses droits à la retraite ! Discipliné, il obtempérera. Un candidat dissident, exclu du PS, élimina, au 1er tour le candidat légalement investi et c'est la droite qui tira profit de ce singulier exploit ! Aujourd'hui, sans doute pour féliciter l'ex-exclu, le tout nouveau réintégré est devenu le candidat officiel de ce parti « hall de gare » d'où l'on entre et sort selon l'opportunité de ses déplacements politiciens. Comble de cohérence de cet impénétrable microcosme, personne  ne lui demande de liquider sa retraite bien qu'ayant atteint le même âge fatidique qui fut jadis fatal au député sortant. Comprenne qui pourra !
En 2012, le spectacle se prépare sur la 1ère  circonscription. Les défaveurs d'un découpage bien peu républicain n'offrent que peu de possibilité à la gauche. Pourtant en 1997 une candidature d'union portée par Jean Vila réussit l'impossible et montra par là l'unique voie praticable pour aspirer à un bon résultat. Mais décidément, la gauche locale ne semble pas apprécier les bonnes notes ! Toutes et tous se précipitent vers l'inexorable échec qui éliminera la gauche dès le 1er tour. Il ne faut pas être grand devin pour savoir qu'en matière électorale comme partout ailleurs, la quadrature du cercle est impossible ! L'émiettement immodéré des suffrages de gauche empêchera à l'une ou l'un des candidats d'atteindre le seuil de franchissement du 1er tour, tandis que la droite extrême et l'extrême droite se disputeront le podium ! Là encore, comprenne qui pourra !
Au moins que dans un inespéré sursaut de lucidité et par respect pour les électeurs, les apparatchiks de toutes obédiences ne se ressaisissent in extremis. Il est encore temps d'éviter le désastre ! 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire