J'ai candidaté pour porter notre voix sur la quatrième
circonscription lors des prochaines législatives. Nous étions
trois candidats. Nous avions trois profils différents. Nous
aurions dû nous déterminer pour l'un ou l'autre en toute
transparence et franchise en rassemblant utilement nos biens
chétives forces.
De façon curieuse en pareille circonstance, un candidat, qui n'a
pas déposé de profession de foi et par là dissimulé ses réelles
intentions, retire sa candidature en appelant à voter pour un
autre. L'insincérité et les fins de cette candidature manœuvrière
et pilotée révèlent d'inavouables pratiques que nous devions
surmonter et que je croyais réservées à de vieux partis.
Nous sommes une poignée d'adhérent et le vote de désignation
mobilisera, dans notre circonscription, moins de 20 militants.
Notre candidat ne disposera de fait, d'aucune légitimité;
fallait-il lui ajouter le fardeau de la division ? Raisonnablement
dans cette situation de carence, l’intérêt de notre jeune parti et
de la campagne qui s'annonce, est d'éviter les clivages dépourvus
de sens, inopportuns autant que destructeurs. Notre choix aurait
dû relever du consensus mais ce sont les consignes qui primeront.
J'espère que chacune et chacun mesure pleinement sa
responsabilité. Aujourd'hui l'aveuglement l'emporte, les
expériences funestes de jadis, au PS ou chez les Verts notamment,
n'éclairent ni le présent ni l'avenir et les jeunes générations
n'en perçoivent pas encore les ravages. Les vieilles lunes sont
toujours à l’œuvre, le nouveau parti n'en finit pas de se
désespérer !
Pour ma part, je ne tiens pas à participer à cette dévastation et
encore moins à m'y compromettre. Je retire donc ma candidature et
ne prendrai pas part au vote de samedi.
J'adresse à Bruno avec qui je me suis entretenu tous mes vœux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire