lundi 25 octobre 2010

Georges Frêche s'en va ...

En ce dimanche après midi d’automne le grand homme de Montpellier s’en est allé de façon subite et pour tout dire inattendue. Évidemment « les morts sont tous des braves types[1] » et le temps du respect et du deuil n’est pas celui de l’analyse. Cependant quatre décennies de vie politique laisse une trace et un bilan que l’on qualifiera de contrasté. Au chapitre des réalisations on retiendra, bien sûr, la transformation et l’essor de la ville de Montpellier. Le modèle politique, quant à lui, empreint d’autocratie, d’autoritarisme, de cynisme mêlé de clientélisme ou de populisme et de surcroît mâtiné de mots inqualifiables, redoutablement efficace dans la confiscation du pouvoir, ne laissera pas le meilleur souvenir et apparaîtra bien inadapté aux aspirations de notre époque autant qu'aux perspectives que nous espérons. La mort « transforme la vie en destin[2] », laissons aujourd’hui, par delà les oripeaux hagiographiques du présent, à l’Histoire le soin d’accomplir son implacable œuvre…        


[1] Georges Brassens : Le temps passé
[2] André Malraux : L’espoir

1 commentaire:

  1. Pourquoi s'affliger GF est mort comme il le souhaitait : sur scène et par surprise, encore un bon tour qu'il nous joue.....il est très fort..L'imagine-t-on souffrant encore davantage de son infirmité et encore plus handicapé ? Il ne le voulait pas.
    Ceux qui l'avaient imposé comme candidat au PS avec pour prétexte que, sans lui la droite serait en position de gagner en sont pour leur frais et là est sa dernière pirouette. Il les laisse seuls face à leurs querelles fratricides et leur hypocrisie et sans testament, lui qui croyait à l'audelà, très catholique il doit bien rigoler.....allez continue Georges avec les cons que tu nous laisse ici tu vas avoir un bon retour sur ton investissement.

    NB. DELACROIX a une famille originaire d'...ARGELES.

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